Saison 2018 – 2019

CARTE BLANCHE

Les feux de poitrine – Quatre fêtes pour rester vivants

Carte blanche dirigée par Thomas Christin (promotion 2019)

« Et si quelqu’un n’y croyait plus ?
Et si quelqu’un ne voulait plus jouer ?
Ce serait la fin de la fête »

La fête, point de départ de notre travail. La fête comme la possibilité d’une île. La fête comme une dualité. Un temps de tous les possibles : celui des amours, des retours et des révolutions. La fête rythmée par les saisons. La fête dans tout ce qu’elle contient de plus fabuleux, dramatique, redoutable et terrifiant. Dans tout ce qu’elle contient de plus euphorique et de plus enchanteur. Comme un désir, une espérance, l’envie d’un ailleurs. La fête comme la possibilité d’une rencontre destructrice ou d’un retour familial monstrueux. Entre illusions perdues et nouvelles quêtes, Mariette Navarro nous offre quatre fêtes « pour rester vivant » sous forme de nouvelles théâtrales. Quatre condensés de vie. Ces figures qui tentent tour à tour de rattraper le temps, de le suspendre ou de l’étirer, qui prendront ensemble « la décision de ne pas vieillir, de ne rien oublier, de ne plus jamais vivre moins intensément que ça ».

Thomas Christin

 

Texte : Mariette Navarro
Mise en scène de Thomas Christin
Avec Mona Chaibi, Baptiste Febvre, Joséphine Palmieri, Tom Pezier et Margot Viala, actrices et acteurs de la promotion 2019 de l’ESAD
Costumes : Lisa Piolet
Création musicale : Antoine Maitrias (promotion 2018)
Conseiller dramaturgique : Christian Giriat

 

Dénicher la fabrique (promotion 2020)

Présentation publique de l’atelier de Serge Tranvouez sur un texte d’Hakim Bah Dénicher la fabrique avec les actrices et acteurs de la promotion 2020 le 20 décembre 2018 au Tarmac.

 

Les Prétendants (promotion 2020)

Présentations publiques de l’atelier de Cédric Gourmelon avec les actrices et acteurs de la promotion 2020 les 15 et 16 novembre 2018 à l’ESAD

« Les prétendants est une comédie noire, une partition pour dix-sept voix qui raconte en temps réel la cérémonie d’une passation de pouvoir à la direction d’un centre culturel de province où sont réunis le temps d’une matinée, les membres du personnel, leur famille, le représentant du ministère de la culture, de la mairie, les membres du conseil d’administration ainsi que « les prétendants » : le futur directeur et son associé. Journée de dupes, de manœuvres, de crises, autour d’un enjeu vital pour chacun mais dérisoire au regard de l’histoire du monde. Lagarce avait sous les yeux quotidiennement une France provinciale (Besançon) et le monde de la culture. C’est de cela qu’il est parti.

Comme dans la plupart de ses textes, sa langue creuse, tourne « autour du pot », pour trouver les mots, les expressions justes. Derrière, il y a pour les personnages, la crainte du définitif et de l’approximatif. L’écriture de Lagarce est ici, particulièrement aiguisée pour dire la bêtise de la langue de bois, la mesquinerie, les désaveux.

Ce projet apparait passionnant quand on sait qu’il décrit en partie ce milieu culturel que ces élèves de l’ESAD rencontreront bientôt… »

Crédits photos – © Christophe Raynaud de Lage