Bête de style

Atelier de création dirigé par Mathilde Waeber

« Si ma douleur honteuse ne peut être changée qu’elle trouve sa place dans un monde inchangeable… »

BÊTE DE STYLE raconte le parcours de Jan, jeune poète-sse révolutionnaire tchèque traversant le 20ème siècle.

Je propose ce texte à des jeunes acteur-ices sortant de l’ESAD dans quelques mois.

Durant six semaines de travail, nous nous questionnons, par le prisme de Pasolini, sur l’importance de créer de nouvelles formes plastiques et poétiques en temps de crises.
Dans un espace évoquant une friche inter-urbaine, 12 jeunes artistes se rencontrent pour fêter, par un rituel performatif, l’arrivée du printemps. Ce dispositif se métamorphose petit à petit en espace mémoriel, puis en atelier. Atelier dans lequel Jan convoque les fantômes du 20ème siècle. pour, à partir de leurs traces, créer un nouveau langage plastique mêlant romantisme et immoralité.

Je pense cette création comme une bacchanale poétique.
BÊTE DE STYLE c’est une fête.
La possibilité de construire à partir des ruines.
Un hymne au corps.
Un hymne à une pensé saillante, complexe.
Un hymne à notre puissance vitale trop souvent étouffée.

Mise en scène : Mathilde Waeber

Collaboration artistique et dramaturgie : Alexandre Ben Mrad

Création lumière et sonore : Loïc Waridel

Scénographie et costumes : Paul-Auguste Richard et Romain Southichack, élèves en scénographie de l’École des Arts Décoratifs de Paris

Avec les acteur.ice.s de la promotion 2023 de l’ESAD :
Achille Aplincourt, Jules Cibrario, Hélène Clech, Victor-Hugo Dos Santos Pereira, Niels Herzhaft, Chloé Hollandre, Anna Longvixay, Juliette Launay, Clémence Pillaud, Lucile Roche, Clément-Amadou Sall, Lucas Siri

Durée : environ 2h45
avec un entracte de 15 mn

Jeudi 20 avril et vendredi 21 avril à 19h
Les Plateaux Sauvages – Salle Théâtre – 5 rue des Plâtrières 75020 Paris
Gratuit sur réservation

Partenariat ESAD, département théâtre du PSPBB / Les Plateaux Sauvages / le Théâtre National de Strasbourg / L’École des Arts Décoratifs de Paris

Photo : Mathilde Waeber